Et le cache-zizi ?

Avez-vous remarqué qu’il est très difficile aujourd’hui de ‘‘vendre'’ la nécessité, le plaisir, la joie d’assurer sa descendance ? Ce discours sonne faux chez les jeunes. Première constatation : n’a plus d’enfant qui veut. La nature bafouée pendant des années, ‘‘pour vivre sa vie'’, reprend sournoisement ses droits et ses caprices, les hommes qui sont moins féconds, le stress du travail… Bref, on attend, on essaye, on patiente, puis désespère d’un coup. Les fantaisies de la fécondation deviennent réellement insondables.Deuxième étape : les calculs. Quand, combien, à quel taux… Parce que bébé ne vient plus tout nu comme jadis. Avant même sa naissance, il faut avoir prévu les garderies, les écoles, les assurances qui l’accompagnent. Même l’assurance dentaire… L’édenté tout rose qu’on tient humidement dans les bras pourrait avoir les dents croches ! Qui va payer pour son sourire hollywoodien qu’il se doit d’avoir pour décrocher un travail dans 20 ans ? Qui dit bébé, dit dépenses en rafales. On ne peut plus se passer de la poubelle pour couches. Vous n’y pensez pas, les mettre comme ça avec le reste ! La ‘coquille’ pour l’auto ? Essayez de sortir votre nouveau-né de l’hôpital sans le siège de voiture modèle récent, homologué. Eh non, les bras de sa mère ne suffisent plus ! Encore moins dans le bain où pour ‘trempouiller’ votre poulet de trois kilos il vous faut un support, il vous faudra aussi un autre pour sèche biberon, un réchauffe biberon pour la voiture, une chauffe lingettes pour ses fesses, une couverture en peluche à mâchouiller, quand ce n’est pas le pare-pipi pour garçon en le changeant.(voir photo) Le poupon prenant du galon, c’est un autre registre de préoccupations dont il faut se soucier et qui jalonnent sa vie de prépubère pour une bonne douzaine d’années. En tête de liste les anniversaires qui se doivent tous d’être thématiques. Je vous laisse imaginer la ferveur à dénicher, outre l’endroit spécial, original, la pièce montée, les cotillons, les déguisements, les cadeaux de retour, la décoration, l’animateur dynamique, la musique (attention ! tout doit être assorti au thème !)… De l’énergie, du temps, des courses, des coups de fil, des vexations, des déceptions… Pour voir des enfants grognons bouder dans leur coin alors que leurs parents se farcissent des small talks à dormir debout. Conversations futiles, épuisantes, retour à la maison, bambins surexcités, délestés d’une somme faramineuse… Les fêtes d’enfant ne sont que la partie visible de l’affreux jojo qui sommeille avant que les activités non-stop (il faut donner aux enfants toutes les chances !) ne déferlent, attirail complet compris : chaussures, équipements, instruments, casques… Tous signés s’il vous plaît… La ‘tendre’ enfance n’a plus des dents de lait, mais des crocs lacérés. Merci, pas pour moi ! Gisèle Kayata Eid

Max et Lili 87 - Max ne pense qu'au zizi

The Zizi Oxfords, which were originally designed for the famous dancer, continue to make their mark as one of Repetto's iconic pieces. They come in patent leather and feature a rounded toe and traditional lacing.